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Glasgow

Glasgow : une visite contrastée. Le quartier du West End est sympa, le jardin botanique et l’Université sont magnifiques ! Le centre, on a moins aimé…

Même si nous n’avons pas trop apprécié le centre ville, il y a plein de belles visites à faire à Glasgow : les jardins botaniques, le Kelvingrove, l’université, la cathédrale, la nécropole juste au-dessus…

Nous nous sommés garés dans un parking relais et avons pris le pass parking + métro, bien pratique.

Les jardins botaniques

C'est en 1817 que Thomas Hopkirk, un botaniste éminent de Glasgow, fonda les jardins botaniques avec le soutien de plusieurs dignitaires locaux et de l'université de Glasgow.

Les jardins furent initialement aménagés sur un site de 8 acres à Sandyford, à l'extrémité ouest de Sauchiehall Street (à l'époque, à la limite de la ville). La Royal Botanical Institution of Glasgow possédait et gérait les jardins et acceptait de fournir à l'université de Glasgow des outils pédagogiques, notamment des plantes pour les cours de médecine et de botanique.

Stewart Murray, le premier conservateur, aménagea le terrain et Hopkirk fit don de trois mille plantes pour constituer le noyau de la collection. En 1821, William Jackson Hooker, l'un des botanistes les plus éminents du monde à l'époque, fut nommé professeur de botanique à l'université de Glasgow. Au cours des vingt années où les jardins furent sous sa direction, ils se renforcèrent de plus en plus, de sorte qu'en 1825, les collections comptaient 12 000 plantes.

En 1841, Hooker fut nommé directeur des jardins botaniques royaux de Kew. David Douglas, né à Scone, près de Perth, avait pris un poste aux jardins botaniques de Glasgow en 1820. Le professeur Hooker se prit d’affection pour Douglas et les deux hommes firent ensemble plusieurs voyages botaniques dans les Highlands écossais pendant que Hooker écrivait son livre « Flora Scotica ». C’est sur la recommandation de Hooker que la Société d’horticulture (pas encore « royale ») engagea Douglas en 1823 comme explorateur. En 1826, il envoya d’Amérique du Nord des graines de Pseudotsuga menziesii – le sapin de Douglas. Les jardins prospérèrent à tel point qu’en 1839, un nouveau site, à l’ouest de la ville, sur les rives de la rivière Kelvin, fut acheté pour abriter les collections en pleine expansion.

En 1842, les nouveaux jardins ouvrirent sur leur site actuel. Les membres de la Royal Botanic Institution de Glasgow avaient droit à une entrée gratuite. Le public n'y était admis que le week-end et devait s'acquitter d'un droit d'entrée d'un penny. Le Kibble Palace, qui abrite aujourd'hui une forêt de fougères arborescentes, était à l'origine un conservatoire privé situé à Coulport sur le Loch Long. Il a été déplacé à son emplacement actuel en 1873 et a d'abord été utilisé comme salle de concert et lieu de réunion, accueillant des conférenciers célèbres tels que Gladstone et Disraeli.

La Glasgow Corporation a repris les jardins en 1891, acceptant qu'ils continuent d'être un jardin botanique et de maintenir des liens avec l'université. (source : https://glasgowbotanicgardens.com)

Université de Glasgow

Fondée en 1451, l’université de Glasgow est la quatrième plus ancienne dans le monde anglophone. Son architecture, ses dimensions hors normes et la liste de ses professeurs donnent le tournis.

L’université de Glasgow ressemble trait pour trait au pensionnat de Poudlard dans les romans de la série Harry Potter. Immense et élégante bâtisse en pierre, elle s’articule autour de plusieurs bâtiments, reliés par des cours intérieures et de longs corridors voûtés. Ses toits et ses tourelles sont impressionnants de finesse et de légèreté, quant à son clocher il est visible à des kilomètres à la ronde. Cet édifice de style gothique, qui fait la fierté de Glasgow, se situe tout en haut du classement des universités de la planète. Elle compte parmi ses anciens étudiants de nombreux prix Nobel et a vu passer d’éminents professeurs comme Adam Smith, James Watt ou Albert Einstein.

L’université accueille plusieurs musées, dont le Hunterian Museum – qui renferme une collection de fossiles et d’anciens instruments et objets scientifiques – ainsi que le musée zoologique, riche d’une superbe collection d’insectes, de coraux et d’animaux naturalisés. Autre curiosité : la galerie d’anatomie comparée expose, conservés dans le formol, des parties de corps humains et des organes issus d’anciennes dissections (sur rendez-vous uniquement). (source : https://guide.en-vols.com)