Le canal de Provence

En 1963, la Société du Canal de Provence se voit confier une mission de service public par l’état sous forme de « concession de travaux et d’exploitation » de l’ouvrage Canal de Provence jusqu’en 2038 (75 ans).

La concession d’Etat s’est poursuivie jusqu’en 2008 avec un changement important qui est intervenu le 1er janvier 2009 où, en application de la loi de décentralisation de 2004, la Région s’est substituée à l’Etat en tant qu’autorité concédante.

Les aménagements du Canal de Provence appartiennent à la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais c’est à la SCP que revient la charge de leur gestion et de leur exploitation.

La région Sud possède un château d’eau naturel : les Alpes. Mais le relief détourne cette eau qui est ensuite canalisée par la Durance puis dans le Rhône au Sud d’Avignon. Elle échappe ainsi à la Provence qui reste une région méditerranéenne sèche. D’autant que le climat est lui aussi capricieux : il pleut en Provence, mais pas en été au moment le besoin en eau est le plus important. De multiples tentatives se sont succédées au cours des siècles passés pour essayer de détourner cette eau de son lit naturel pour lui permettre d’irriguer et d’alimenter la Provence et notamment le littoral où la population se concentre. (source : https://canaldeprovence.com)

Le canal de Provence capte les eaux du Verdon. À Pourcieux, le canal se sépare en deux au niveau du partiteur : une branche part vers Marseille et l’autre vers l’agglomération toulonnaise.