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Pointe du Halguen

La pointe du Halguen se situe au nord-ouest de la commune de Pénestin, là où se rejoignent les eaux douces de la Vilaine et les eaux salées de l'Atlantique. Balade maritime et champêtre, loin du tumulte des stations balnéaires.

Ancienne trève de la paroisse d'Assérac, la paroisse de Pénestin est créée en 1767. Elle est composée des frairies du bourg, de l'Armor et de Tréhiguier. Incluse dans la châtellenie d'Assérac, et anciennement rattachée à la sénéchaussée de Guérande jusqu'à la Révolution Française, la commune est créée en 1790.

Bien qu'alors rattachées à l’évêché de Nantes, Pénestin, Camoël et Férel seront incluses dans le département du Morbihan.

Pénestin connut, comme bien d'autres communes françaises durant la Seconde Guerre mondiale, une période troublée.

De ce passé difficile reste aujourd'hui, outre des souvenirs gravés dans les mémoires de nos anciens, tout un ensemble de bâtiments fortifiés sur le littoral.

Occupée par les Allemands à partir de 1940, la commune fut intégrée au « mur de l'Atlantique » qui formait une impressionnante ligne d'ouvrages fortifiés destinée à empêcher tout débarquement des Alliés.

La position stratégique par excellence de la commune, située à l'extrémité nord de la Poche de Saint-Nazaire, a donc justifié la construction d'une multitude de blockhaus.

La pointe du Halguen

Offrant un panorama unique sur le fleuve, voie de pénétration vers l'intérieur des terres, la zone a rapidement été mise sous contrôle par les troupes allemandes qui y voyaient, outre l'aspect stratégique purement militaire, un enjeu commercial non négligeable.

En effet, à cette époque, la Vilaine servait d'axe fluvial aux échanges commerciaux et notamment pour les produits maritimes et les denrées agricoles. Les soldats allemands y installèrent donc un vaste pôle de fortifications composé notamment de 17 blockhaus dont la majorité subsiste encore aujourd'hui.

Un certain nombre de ces ouvrages fortifiés se trouvent actuellement sur des propriétés privées. Selon certaines estimations, entre 400 et 500 militaires germaniques et géorgiens ont été affectés à Pénestin. Les troupes logeaient en temps normal chez l'habitant ou dans les hôtels des Voyageurs, de l'Océan ou Sainte-Marie. Leur stationnement dans les blockhaus restait occasionnel, lors des attaques des alliés. (source : https://www.penestin.fr)