Saint Briac
Saint Briac est une ville très plaisante : vieux village, villas balnéaires et côte magnifique ! Beaucoup de sites à découvrir. Bon, c’est très joli, donc le GR34 est fréquenté… Nous avons poussé jusqu'à la pointe de la Garde Guérin.
Saint-Briac-sur-mer fut fondée par un saint Irlandais, nommé Briac, arrivé sur les côtes d'Armorique vers l'an 548. Il a également laissé son empreinte dans une autre commune des Côtes d'Armor, Bourbriac, qui abrite d'ailleurs son tombeau. Le berceau du village se situe au quartier dit "de La Chapelle", où débarqua, selon la légende, Briac et ses compagnons. Ils y érigèrent une chapelle, autour de laquelle existera un cimetière. Il ne reste rien de ces lieux si ce n'est une croix dite de Saint-Pabu, compagnon de Briac, qui voudrait en perpétuer le souvenir. A quelques pas de là, la plage du Béchet, nommée autrefois "havre du Béchet", sera longtemps le port d'échouage des bateaux débarquant leurs cargaisons. Elle servira aussi d'aire de chantier naval rudimentaire où l'on calfatait et carénait les embarcations.
Le château du Nessay
Il est construit sur l'emplacement d'un château fort dont l'origine remonte au 12ème siècle mais dont il ne subsiste qu'une chapelle. A cette époque, elle était un corps de garde ; pendant la Révolution, elle sera une prison. Ce domaine avait pour nom celui sous lequel ce lieu était désigné alors : La Houle. Cet édifice, dans l'enceinte duquel se trouvaient les potences de justice, fut détruit vers le milieu du 17ème siècle, les anciens seigneurs étant déchus de leurs prérogatives, en 1656, au profit de la seigneurie de Pontbriand. Le château actuel sera érigé en 1886, par le comte de Villeurbreune. (source : http://docarmor.free.fr)
Île du Perron
La dune du Perron est reliée à l’Ile du Perron par un cordon de sable appelé tombolo. Elle est accessible à marée basse.
Recouvertes d’oyats, ces dunes accueillent aussi des plantes sauvages adaptées aux conditions difficiles : le cakilier maritime, le chiendent des dunes, la rose pimprenelle, le troène et de nombreuses orchidées.
Les espèces animales comme le talitre, la guêpe fouisseuse, l’escargot des dunes, et des papillons sont observables en journée. Goélands, sternes et
hirondelles de rivage sillonnent le ciel. (source : https://www.ille-et-vilaine-tourisme.bzh)Presqu’île de la Dame Jouanne
Il existait une pêcherie artisanale, il y a bien longtemps. La seule trace encore visible de cette ancienne activité est la digue, traversée par une petite voûte, qui part de la plage vers la presqu'île. En son périmètre, celle-ci est ceinte d'une muraille basse, comme une ancienne fortification. (source : http://docarmor.free.fr)
Pointe de la Garde Guérin
C’est un site classé depuis 1932 pour la richesse de son patrimoine naturel et historique. Cette butte rocheuse en forme de presqu’île domine à 48 m au-dessus des flots. C’est le point culminant du littoral d’Ille-et-Vilaine.
Le promontoire naturel offre un panorama exceptionnel sur le golf de Dinard et la côte jusqu’au cap Fréhel. Par temps clair, on devine les îles Chausey.
La pointe de la Garde Guérin est occupée par les hommes depuis l’Antiquité. Sous l’occupation romaine, un temple y fut édifié en l’honneur d’Hécate, gardienne des enfers, déesse de la magie et protectrice des marins.
La butte rocheuse a bien plus tard servi de poste de garde. Un télégraphe aérien y fut construit. Les Allemands y installèrent leurs canons pendant la Seconde Guerre mondiale. Le béton des blockhaus, détruits par les Alliés en 1944, affleure encore.
Des roches issues des profondeurs de la terre – granite et dolérite – sont visibles sur la plage de la Garde et autour de l’îlot de la Dame Jouanne. Elles alternent avec des roches sédimentaires, nées de l’érosion de la croûte terrestre (sable, grès) mais aussi de la transformation ou de la fusion de roches (schiste, gneiss). (source : https://www.ille-et-vilaine.fr)